
Conseils techniques pour les pros
Quel type de récupérateur d’eau choisir et comment l’installer ?
Pour faire des économies sur vos factures d’eau et préserver cette ressource, l’installation d’une cuve de récupération d’eau pluviale est toujours une bonne idée. Les experts RICHARDSON vous accompagnent pour choisir votre récupérateur d’eau, l’installer et l’entretenir.

Les bonnes raisons de récupérer l’eau de pluie
L’eau douce est l’une des ressources terrestres les plus précieuses. Or, le dérèglement climatique prenant de l’ampleur, elle a tendance à se raréfier. Récupérer l’eau de pluie est un des leviers d’action les plus efficaces pour la préserver. Il est ainsi possible de privilégier celle-ci au lieu d’utiliser de l’eau potable pour arroser le jardin, laver la voiture ou tout simplement pour remplir le réservoir des toilettes. C’est autant d’eau qui ne sera pas puisée dans les nappes phréatiques puis traitée en vue de la rendre consommable.
De plus, en limitant le ruissellement, la récupération des eaux pluviales réduit fortement le risque d’inondations. Par ailleurs, alors que les prix de l’eau potable s’envolent, il serait dommage de se priver de cette ressource gratuite. Le récupérateur d’eau se remplit tandis que les factures d’eau, elles, s’allègent.
Enfin, l’eau de pluie, contrairement à l’eau du robinet, est très faiblement minéralisée. Concrètement, cela signifie qu’elle n’entartre pas les canalisations. Nul besoin, donc, d’investir dans des produits ménagers. Cette eau non calcaire est également meilleure pour vos plantes et votre peau.

Les différents modèles de récupérateurs d’eau
On distingue 3 différents modèles de récupérateurs d’eau : le récupérateur d’eau aérien, les récupérateurs à enterrer et les réservoirs souples.
Les récupérateurs hors-sol
Les récupérateurs en surface sont les plus couramment utilisés et se révèlent particulièrement pratiques pour des besoins liés au jardinage et au nettoyage ponctuel. Ils sont généralement fabriqués en résine de synthèse et sont résistants aux UV et aux chocs. Certains résistent même au gel, mais il est tout de même conseillé de les vider en hiver. Ils sont équipés d’un robinet de puisage situé dans le bas de la cuve.
Vous trouverez quelques réservoirs sous forme de vases ou d’amphores, mais la plupart prennent la forme de réservoirs-citernes qu’il est possible de dissimuler derrière une haie ou une palissade. La contenance des récupérateurs aériens n’excède pas 2 000 litres et est généralement comprise entre 200 et 500 litres. Il existe également des récupérateurs d’eau de pluie pour les balcons dont le volume et la forme sont adaptés à ces espaces restreints.
Les récupérateurs d’eau à enterrer
Ces modèles sont fabriqués à partir de matériaux comme le polyéthylène haute densité, le PEHD (thermoplastique) ou le béton et peuvent contenir jusqu’à 20 000 litres d’eau. Enterré dans le sol, ce type de réservoir permet de conserver l’eau à température constante, et ce, même en hiver. Il n’est pas d’ailleurs pas nécessaire de le vider à cette période de l’année, contrairement au modèle précédent. Cette cuve est particulièrement adaptée à un usage domestique régulier.
Les réservoirs souples
Le troisième modèle de récupérateur d’eau se présente sous la forme de grandes poches en tissu polyester. Ces réservoirs souples, installés dans le sous-sol ou dans le vide sanitaire, peuvent récupérer jusqu’à 500 litres d’eau. Malgré leur facilité d’installation, leur utilisation est peu répandue, car ils sont peu esthétiques et ont une durée de vie limitée à 10-15 ans.
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Le choix du réservoir
Pour choisir un récupérateur d’eau de pluie, il faut prendre en compte 2 critères :
1. Ses besoins. Quel sera l’usage principal de cette eau pluviale : arrosage, nettoyage, tâches ménagères, toilettes, douche ?
2. L’estimation de quantité d’eau récupérable. Celle-ci varie en fonction de la pluviométrie locale, mais également de la surface de collecte. Logiquement, plus le toit est grand, plus il y aura de litres d’eau récupérés. Le type de toiture a aussi son importance, car le coefficient de perte d’un toit en ardoise ou en taule est plus faible que celui d’un toit végétalisé.
Ces deux paramètres permettent non seulement de déterminer la contenance idéale de son récupérateur, mais aussi la forme la plus adaptée. Si l’usage est domestique, la redistribution au sein du foyer sera assurée par une pompe. Lorsque la cuve sera vide, un système de permutation avec le réseau s’effectuera automatiquement et permettra de garantir en permanence l’alimentation en eau.
Pour calculer le volume d’eau récupérable, en litres par an, il faut multiplier les précipitations de votre région (l/m3/an), la surface de votre toiture (m2) et le coefficient de perte de votre toiture (0,6 pour une toiture plate, 0,8 pour une toiture ondulée et 0,9 pour une toiture en tuile).

L’installation du récupérateur d’eau
L’installation d’un récupérateur d’eau varie en fonction des modèles. Le récupérateur d’eau aérien est relativement facile à mettre en place. Il doit être posé sur un sol plat et stable, de préférence à l’abri du soleil et près d’une descente de gouttière. Il ne reste plus qu’à le connecter à celle-ci à l’aide d’un collecteur filtrant.
Il est également important d’équiper le réservoir d’un système de trop-plein pour envoyer l’excédent d’eau vers le réseau des eaux usées. Enfin, pour limiter la prolifération d’algues et de moustiques, il faut aussi prévoir un couvercle pour le fermer.
L’installation des récupérateurs enterrés est plus onéreuse et plus technique. L’intervention d’un professionnel est d’ailleurs conseillée, car, celle-ci implique de creuser une fosse d’enfouissement et des tranchées pour accueillir les canalisations qui acheminent l’eau depuis le toit et la distribuent aux postes de puisage.
Si la cuve se trouve sur un terrain humide ou argileux, d’autres opérations sont à prévoir, telles qu’un radier en béton dans le fond de la fosse, un sanglage de la cuve, mais aussi un système de drainage permettant d’évacuer l’eau souterraine. Ce type de réservoir doit impérativement être relié au réseau des eaux usées via une sortie de trop-plein avec un clapet antiretour.

Comment entretenir son récupérateur d’eau ?
Qu’il soit utilisé pour les tâches ménagères ou simplement pour arroser le jardin, il est important de garder son récupérateur d’eau propre. En étant exposés aux variations de température, les récupérateurs d’eau hors-sol sont nettement plus sujets à la prolifération d’algues. Malgré la présence d’un filtre, ils sont aussi le point de chute de nombreux débris comme des feuilles ou des insectes.
Pour éviter que la qualité de l’eau ne se détériore, les experts RICHARDSON recommandent de :
● Laver sa cuve une à deux fois par an à l’aide d’un jet haute pression.
● Ôter les débris de la gouttière et nettoyer le collecteur filtrant.
● Verser quelques gouttes d’eau de javel pour lutter contre la prolifération d’algues.
● Utiliser des comprimés antimoustiques.
À lire aussi : Traitement de l’eau
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