Carrelage
Carrelage mal posé : quelles sont les solutions ?
Votre carrelage se fissure ? Pire : certains carreaux se brisent ? Pas de panique, il existe des solutions et des recours juridiques pour rattraper votre carrelage mal posé. Le point sur les différentes méthodes.
Mon carrelage est-il mal posé ?
Fissures, carreaux cassés… Les signes ne trompent pas. Si votre carrelage vous paraît mal posé, certaines caractéristiques vous aideront à déterminer la cause du problème.
Comment reconnaître un carrelage mal posé ?
C’est assez simple. Si un carrelage est bien posé, il ne bouge pas lorsqu’on marche dessus. Si vous sentez les carreaux glisser sous vos pieds, c’est généralement de mauvais augure. De plus, un carrelage mal posé montre des signes de décollement, de craquelures et de fissures. Certains carreaux peuvent même se briser.
Pourquoi mon carrelage est-il mal posé ?
Selon l’aspect de votre carrelage, vous pouvez déterminer la cause du problème et envisager des solutions en conséquence :
● Votre carrelage paraît gonflé : cela signifie que les joints n’étaient pas assez épais. En effet, les joints de carrelage servent à stabiliser les carreaux. Si les joints sont mal réalisés, à terme, votre carrelage peut se briser.
● Votre carrelage se décolle : cela signifie que vous n’avez pas appliqué une quantité de colle suffisante ou que le type de colle utilisé ne convient pas à la pose que vous avez effectuée (certaines colles doivent être posées à la fois sur le support et sur les carreaux, notamment).
● Votre carrelage se fissure ou se décolle et sonne creux lorsqu’on marche dessus : cela signifie que la chape en dessous a été mal réalisée. En effet, si le sol est irrégulier, une chape en mortier suffisamment épaisse et aplanie doit être réalisée avant la pose.
● Votre carrelage gondole et se déforme : cela signifie que le temps de séchage n’a pas été optimal. Votre carrelage opère donc un retrait de séchage. En d’autres termes, le ciment n’a pas suffisamment pris et des réactions physiques et chimiques s’opèrent. À terme, les carreaux se fissurent et les joints se désolidarisent.
À lire aussi : Quelle colle choisir pour poser du carrelage ?
Quelles solutions pour remédier à un carrelage mal posé ?
Il existe différentes méthodes pour rattraper un carrelage mal posé. Si la pose de votre carrelage a été réalisée par un professionnel, des recours juridiques sont possibles.
Existe-t-il des solutions pour rattraper un carrelage mal posé ?
Dans certains cas, il est possible de rattraper une mauvaise pose. Pour cela, vous devrez inévitablement retirer le carrelage existant pour reprendre la surface sur laquelle il a été collé.
La première solution consiste à effectuer un ragréage. Pour ce faire, il suffit d’appliquer un enduit sur la chape pour l’aplanir. Vous pourrez ainsi corriger les irrégularités jusqu’à environ 3 cm.
Une méthode alternative au ragréage consiste en la pose d’une sous-couche isofeutre. Cette technique a également pour but d’aplanir la chape et se révèle particulièrement efficace pour rattraper les écarts de niveaux, lorsque ceux-ci sont assez légers.
Enfin, dernière solution pour rattraper un carrelage mal posé : refaire la chape. Cette méthode impose de recommencer le travail déjà effectué, car il est nécessaire de retirer la chape précédente pour en réaliser une nouvelle. Néanmoins, il s’agit du moyen le plus efficace de régler les problèmes dus à une chape mal réalisée.
Quels recours auprès de l’artisan responsable du carrelage mal posé ?
Si votre carrelage a été mal posé par un artisan reconnu, vous disposez de recours pour trouver une solution. Vous pouvez notamment engager la garantie de parfait achèvement jusqu’à un an après la réception des travaux. Vous devrez alors établir un procès-verbal des malfaçons ou les notifier à l’artisan dans une lettre recommandée avec accusé de réception. Celui-ci devra prendre en charge les réparations à ses frais.
Pour certains recours bien spécifiques, vous pouvez vous diriger vers un juriste spécialisé en droit de la construction.
Un autre recours consiste à engager la garantie décennale des constructeurs, courant jusqu’à dix ans après la réception des travaux. Vous pourrez ainsi obliger l’artisan à effectuer les réparations à ses frais, uniquement si les malfaçons concernent des “équipements indissociables de l’ouvrage principal”. Autrement dit, un carrelage scellé, et non collé ou clipsé.
Enfin, vous pouvez également faire jouer la garantie contractuelle de droit commun, jusqu’à cinq ans après la réception des travaux. Ce recours est possible si vous estimez que l’artisan n’a pas honoré les obligations de son contrat. Dans ce cas, il sera tenu de payer les réparations du carrelage mal posé chez vous.
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